Un rampant après l'autre

Les rampants de sous-toiture, c'est un peu comme en trail pour gravir les pentes, on est satisfait lorsqu'on arrive au sommet.

Finalement, l'échaffaudage m'aurait plus gêné que deux madriers installés temporairement pour isoler la faitière. C'est bricolage mais çà se fait.

De ce côté, la ventillation de chute a été intégrée dans l'isolant sur le côté droit. En haut au milieu, c'est  l'attente d'évacuation de la hotte de la cuisine.

Isolation et étanchéité à l'air

Le choix de l'isolant a été réfléchi pour être compatible avec le bati en moellons de tuffeau. C'est de la laine de bois Pavaflex en panneau semi-rigide de 145mm d'épaisseur. Donc, une épaisseur pour les murs et deux épaisseurs en rampant de sous-toiture. Un R respectif de 3,80 et 7,60 (qui dépasse la réglementation thermique 2012).

La mise en oeuvre des panneaux est plus longue que les rouleaux mais en travaillant seul, c'est beaucoup plus sécurisant lorsqu'on est à 8m de hauteur.

La mezzanine est terminée (à gauche) ainsi que le plancher collaborant bois/béton (à droite) de la future chambre / salle d'eau.

En rampant de sous-toiture, je m'amuse. Je monte, je mesure, je descends, je découpe, je monte, je pose.. et je recommence. C'est comme une impression d'être déjà passé par ici... J'ai fait le choix de ne pas isoler entre les chevrons pour laisser un espace ventilé.

L'isolant sera recouvert d'un écran d'étanchéité à l'air, un frein vapeur Intello pro clima. C'est une rénovation complète. La maison ne sera pas Passive. Le but est de s'approcher du BBC. Les liaisons avec le bois seront les points les plus délicats à traiter.

Retour sur le blog...

Le retour après 6 ans d'absence sur le blog avec un format désormais légèrement surannée... pas le courage de changer de plateforme. 

La toiture est terminée. Le pressoir est hors d'eau et hors d'air. La rénovation du côté droit est en cours. Les baies vitrées sur mesure Dako ont été posées avec le cousin. Ce n'est pas encore habitable mais c'est en bonne voie.

Plancher chambre

Le plancher collaborant bois/béton est en cours de réalisation. Les réservations dans le mur Est on été faites et les sabots métalliques vissés dans le lamellé-collé à l'opposé.

Chaque solive sera soutenue par des corbeaux pour assurer des appuis optimaux. Sauf au dessus du linteau où les corbeaux ne seront nécessaires.

Les solives sont posées dans les sabots métalliques. Reste à placer les étrésillons et entretoises pour optimiser la rigidité de l'ensemble du plancher avant de poser l'OSB, les connecteurs bois/bétons de placer le treillis soudé et le polyane. Une fois le travail préparatoire fait, la dalle béton sera coulée.

Croaaaa-Crooaaa

Réalisation d'un beau corbeau, bien de niveau pour poser la poutre de la mezzanine. Les poussées verticales seront bien réparties avec le corbeau. Scellé à la chaux, il sera prêt a réceptionner la poutre la prochaine fois.

Poutres et poteau

L'élévation des poutres de 140kg pièce a été un jeu d'enfant avec le treuil et les chaines de mécanicien pour ajuster l'équilibre. Le treuil a été monté sur un mécanisme à roulette pour assurer le mouvement en translation, tiré depuis le sol avec une corde et une poulie. Pas plus difficile a bouger qu'en tirant une bonne vieille chasse d'eau ! Il suffisait d'appuyer sur le bouton pour monter la poutre.

Sous la poutre, j'ai visé des connecteurs en acier. J'ai posé la poutre une première fois sur des cales pour faire les repères des connecteurs sur le chaînage béton. Après perçage du chaînage, j'ai posé à blanc la poutre sur le chaînage pour vérifier si les connecteurs pénétraient bien dans les avants-trous. J'ai ensuite relevé la poutre de quelques centimètres (toujours en appuyant sur un bouton) puis injecter le scellement chimique dans les réservations. Une fois fait, j'ai descendu la poutre définitivement. Pas droit a un second essai avec le scellement chimique, 8 min plus tard, j'ai pu me pendre au bout de la potence ! Rassurez-vous, si j'écris cet article, c'est que quelqu'un m'a décroché. Je me souviens plus qui, trop dans les vappes. :)

Seuil baie vitrée

Le sol intérieur va être surélevé d'environ 30 cm en raison de la dénivellation du terrain en défaveur de l'entrée de la grange. De ce fait, le seuil de la baie vitrée sera élevé d'autant. Une réservation a été faite pour accueillir des pierres locales. Le seuil en béton n'est pas très esthétique dans une grange rénovée, les pierres locales permettront d’embellir le seuil fini.

Mur poteur (suite)

La pose des parpaings est terminée. Les aciers d'armature pour le chaînage sont placés et le coffrage est terminé. Reste plus qu'à couler le béton.

Entrée de la cuisine (2,30mx1,40m)

Angle à 45° féraillé.

Linteau de l'entrée de la cuisine.

 Le chaînage final sera 7cm plus haut que le parpaing de chaînage en U. Le Lamellé collé sera positionné sur le champ au dessus du chaînage. Il sera fixé par scellement chimique. Les sabots seront fixés sur le lamellé collé.

Mur porteur

L'élévation du mur porteur est en cours. Un week-end prolongé m'a permis d'en réaliser la moitié. Derrière le mur, il y aura la cuisine et le local technique (buanderie). Au dessus, une chambre avec salle d'eau.

L'entrée de la cuisine. En face, la sortie sur la terrasse.

Angle vue côté salle à manger. L'angle sera en biais coulé en béton.

Fondations

Les fondations intérieures ont été creusées et coulées. Creusées avec de l'eau, coulées avec et sous l'eau. L'excavation a été assez laborieuse. Le sol damé durant de nombreuses années était difficile à creuser. Du coup, j'ai creusé sur 5cm d'épaisseur sur 10 mètres linéaires, bien arrosé... et suis revenu de lendemain après pénétration de l'eau dans le sol. Quand on a pas envie de trop transpirer, faut réfléchir !

Fondations creusées

La mise en place du ferraillage.

Ferraillage installé

Alex est venu me donner un coup de main pour couler les fondations. On a commencer sous l'eau et fini sous l'eau. Faut dire que la veille, y avait un mec du nord et un breton, le temps était comme qui dirait normal.

Fondations coulées